lundi 8 mai 2023

Le cycle de Barcil: Yuko l'indomptable de Jean Marc Dopffer


                                                  SERVICE PRESSE 

RESUME : La danse universelle du système solaire, fragile et merveilleuse, n’a d’égale que sa grâce sublime. Joyau de ce jeu cosmique, le caillou foisonnant de vie de Barcil tourbillonne au milieu de ses sœurs arides, aux ressources convoitées. Barcil est splendide et élégante, mais aussi terrible. Barcil est fertile et nourricière, mais aussi malade.

Perdu dans l’étendue du Grand Océan baignant la majeure partie de la planète, le continent d’Astragan se repaît d’un appétit féroce du fruit de l’exploitation spatiale. Mais ce nouvel essor de l’humanité, chargé de conquêtes et de richesses, s’émaille aussi d’un florilège de convoitises et de violence.
Gardienne de la sécurité des exploitations minières dispersées jusqu’aux cœurs des planètes les plus lointaines, l’Escouade des Confins sillonne l’espace sans relâche. À sa tête, Yuko imprime sa marque. Forte tête de nature, intrépide de conviction, elle traque les pirates de la Compagnie Saphir d’un bout à l’autre du système solaire.
Depuis les profondeurs spatiales, Yuko couve du regard le point bleuté de Barcil, le berceau de l’humanité, le socle de la vie dans ces immensités hostiles.
Pourra-t-elle de nouveau serrer contre son cœur les siens à la surface ?
Qu’adviendra-t-il d’Astragan si le flux des richesses venues du ciel venait à se tarir ?

MON AVIS: Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une nouvelle du cycle de Barcil. Si je compte bien, il m'en manque deux.
Au début de cette lecture, j'ai été assez surprise, car le cadre où se situe l'histoire est bien différente de ce que j'avais lu jusqu'à présent.
Là, on est clairement dans la plus pure SF. Il est vrai que n'ayant pas lu les deux dernières nouvelles, j'ignore de quoi elle parle.
J'avais un peu peur de passer à côté de l'intrigue, car je ne suis vraiment pas SF, je n'en lis jamais, mais je me suis laissé emporter dans cette histoire.
On suit Yuko capitaine de son état à travers un voyage dans le système solaire. L'histoire est prenante de bout en bout et le personnage de Yuko est fort intéressant. Elle a un panache certain et n'a pas froid aux yeux. Elle m'a fait penser à un autre personnage féminin dont j'ai lu récemment les aventures, Sigarni, de la reine faucon de David Gemmel.
Les autres personnages qui gravitent autour d'elle ne sont pas en reste, qu'il s'agisse de Derekas qui a un certain charisme ou Wooley que j'ai trouvé très énigmatique.
On la suit donc dans sa mission à travers le système solaire. J'avoue avoir été un peu perdu dans certaines descriptions. Ce sera d'ailleurs mon seul point négatif, car j'ai eu du mal à comprendre quelques termes. Comme lorsqu'il est question des cycles. Si j'ai bien suivi, c'est un terme pour parler du temps qui passe, mais en année, à quoi cela correspond ?
À part ce petit travers, je me suis laissé emporter par cette nouvelle, car si j'ai un peu pataugé dans la semoule avec quelques descriptions, les autres qui parle du vaisseau et de tout le contexte qui fourmille autour, montre que l'auteur s'est suffisamment documenté pour que son histoire soit le plus réaliste possible et tienne la route. Bien que pour ma part, je n'y connaisse rien, cela m'a quand même beaucoup plu.
De plus, entre cette nouvelle et les autres que j'ai lu il y a un moment, l'auteur a pris du galon, si j'ose dire. Sa plume est plus alerte et on sent une certaine confiance dans son récit, dû sans nul doute à l'expérience que l'auteur a acquise .

Une bonne nouvelle que j'ai bien aimé encore une fois. J'en viens presque à regretter de ne pas avoir lu les autres. À savoir, Ugo le sage et Eolien le manchot.

Je remercie l'auteur de m'avoir renouveler sa confiance qui m'a permis de lire cette nouvelle

lundi 1 mai 2023

Sortie balkanique de Limousheels

            SERVICE PRESSE

RESUME: Noël 1995.

C'est la paix dans les Balkans. Du moins en théorie. Car certains veulent profiter des occasions offertes par cette période incertaine. Un criminel de guerre pour assouvir une vengeance personnelle. D'anciens belligérants pour relancer le conflit. De hautes autorités françaises pour obtenir des contrats douteux, mais lucratifs. Un pilote de chasse pour prendre sa revanche sur un commandant d'escadrille injuste.
C'est dans ce contexte que le jeune Sylvie Lachan effectue son premier vol en Trans all, le mythique avion de transport militaire. Une mission officiellement humanitaire qui, telle une avalanche, va l'emporter vers une nature rude et hostile, reflet de la noirceur de certains hommes. Mais comment faire face à la haine quand les drames s'enchaînent?

MON AVIS:  Il y 'a peu, j'avais lu sortie 43 du même auteure ou je découvrais le personnage de Sylvie qui m'avait bien plu.
J'étais donc contente de retrouvé ce personnage haut en couleur. Malheureusement, elle est assez différente dans celui-ci. Il faut dire qu'elle est plus jeune de 20 ans et qu'elle a moins de bagage au compteur. 
Je dois reconnaître que je suis un peu déçue par ce livre. Déjà, comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas retrouvé le personnage que j'avais apprécié dans le 1er tome. De plus, les trop nombreuses descriptions des lieux m'ont fait décroché plus d'une fois. 
Par contre, la plume de l'auteure est toujours agréable à lire et il y'a du bon dans ce livre. La 1ere partie avec le vol de l'avion militaire m'a bien plu et je l'ai trouvé fort intéressante dans les descriptions. Je n'ai eu aucun mal à m'imprégner des lieux . 
Mais je suis complètement passé à côté de la 2e partie qui est lourde de descriptions plus ou moins intéressante. Il faut avoué que l'auteure a prit soin de bien retranscrire ce que peut être la nature humaine dans certaines situations . A savoir, bestiale, cruelle. Mais aussi propre a avoir un instinct de survie bien développer et c'est hyper bien rendu.  C'est ce que nous apprend ce roman grâce au personnage de Sylvie qui va tout mettre en œuvre pour sortir de sa situation . On se demande ce qu'on ferait à sa place, est-ce qu'on aurait autant de force mentale ?
Même si le livre m'a beaucoup moins plu que le 1er, il a énormément de qualité qui à coup sur va plaire à d'autre, car on passe quand même par pas mal d'émotions, mélange entre effrois, angoisse, sourire et peur.  

Je remercie l'auteure pour sa confiance et pour m'avoir fait découvrir son livre. 
 

dimanche 16 avril 2023

L'urne se Xalanor, tome 3: l'erreur du roi de Vincent Mc Phordyne

         SERVICE PRESSE


RESUME: Le roi Légirède plonge un peu plus dans la folie. Il n’écoute plus personne, se sent persécuté, envoie à l'échafaud ceux qui le déçoivent, c'est-à-dire presque tout le monde.


Il veut libérer son royaume, mais les batailles dont il prépare le déroulement ne font qu’aider les forces élikasariennes à remonter en direction de Sicktius.

Les divinités mineures souffrent de cette guerre. Faute de prières, les premières meurent. Les ordres magiques sont obligés de s'emmêler au nom du Codex Magicus.

Dans toute cette cacophonie, le maître Nastin termine ses préparatifs pour retrouver l'Urne de Xalanor. Il va pouvoir lancer les quêtes visant à la retrouver. Mais cela attire sur lui des regards gênants. Il se fait de nouveaux ennemis comme la flèche noire.

Quant à Toldrick le prophète, il recevra des révélations qui le conduiront vers son destin. Mais il y a un prix à payer.

MON AVIS: 

En me plongeant dans ce livre, je dois avouer que mes souvenirs des précédents étaient un peu flous. Il faut dire qu'un long moment a passé depuis la lecture du tome 2. Je me souvenais des grandes lignes, mais les détails et certains personnages secondaires étaient un peu passés à la trappe.

Après un moment de flottement et aussi un rapide coup d'œil sur mes retours des deux premiers, j'ai pu reprendre ma lecture.

On suit toujours le roi Légirède qui est de plus en plus cinglé. Il hurle sur tout le monde, sa descente d'alcool ne va pas en s'arrangeant. Il faut dire qu'il boit ça comme du petit-lait. Il pique des colères de dingue pour rien et profite de son statut de roi pour faire de multiples caprices et faire occire la moindre personne qui lui a déplu.

En parallèle, on assiste à la quête de Nastin, magicien de son état, qui fait des expériences pour trouver cette fameuse urne de Xalanor.

Et en dernier, on rencontre Toldrick, (je reconnais que je ne me souviens pas s'il était dans le 2), un prophète qui entend des voix et va recevoir des révélations. Mais cela va obligatoirement sceller son destin.

Dans ce tome-ci, on sort des limites du château en compagnie soient de Nastin, soit de Toldrick et on parcourt le monde. J'admets

Si le gros du livre m'a beaucoup plu et que j'avais hâte de connaitre la suite, j'admets que j'ai un peu moins aimé celui-ci par rapport aux deux autres. Certaines descriptions un peu longues m'ont ennuyé à certains moments. D'autres par contre étaient fort intéressantes.

J'ai pris beaucoup de plaisir à me balader avec les différents personnages, surtout avec Nastin.

Et puis avoir la perspective de retrouver le roi Légirède était un pur bonheur. J'ai adoré pouvoir le détester, car il faut bien reconnaitre que l'auteur a su faire un vrai méchant qui porte à mon sens l'histoire sur ses épaules.

En relisant mes avis sur les tomes 1 et 2, j'ai un peu le même avis sur les longueurs, mais j'ai l'impression aussi que dans celui-ci, elles sont plus marquées.

En conclusion, un tome qui est dans la lignée des précédents, fort passionnant et l'auteur maitrise de mieux en mieux son sujet et j'ai l'impression qu'il prend de plus en plus de plaisir à nous livrer cette saga. À voir pour la suite.




Je remercie Vincent pour m'avoir encore une fois renouveler sa confiance qui m'a permis de continuer cette saga

samedi 15 avril 2023

Black Water, tome 4: la guerre de Michael Mc Dowell

 RESUME: La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan ­Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surviennent là où personne ne les attendait.


Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido, et désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil.
                                          ATTENTION RISQUE DE SPOILE DES TOMES PRECEDENTS

MON AVIS:  Même si j'ai l'impression qu'il se passe moins de chose spectaculaire que dans les autres tomes, ce tome-ci n'est pas de tout repos pour autant. En le lisant, j'ai eu l'impression qu'une nouvelle ambiance voyait le jour. En effet, avec la mort de Mary Love, le clan Caskey prend une nouvelle tournure avec Elinor dans le rôle de la mère matrone.

La famille n'est plus à se tirer dans les pattes. Tout le monde ou presque s'apprécie, si on en oublie Miriam qui est à mon sens la digne héritière de Mary Love.

On parle des femmes dans ce tome, mais en fait, la saga est portée par les femmes tout du long. Avec Mary love d'abord, même si elle avait ses têtes et le faisait bien sentir, en complotant contre tous ceux qu'elle n'aimait pas. Elinor qui a l'air de prendre la succession agit d'une tout autre manière. Elle est posée, réfléchit et donne de bons conseils bien avisés.

Les femmes sont quand même peut-être plus à l'honneur avec la période. En effet, avec la guerre, les hommes sont mobilisés et les femmes doivent retrousser leur manche.

La dimension fantastique de l'histoire est toujours suggérée sans qu'on parvienne à réellement en comprendre le sens. Bon, on voit de quoi cela parle dans les tomes précédents, mais dans celui-ci, avec l'épisode de Frances et Lucille, on en apprend beaucoup plus, de même que sur la vie d'Elinor.

En lisant ce tome, je me suis rendu compte que chaque personnage avait sa mise en avant à un moment donné. Que ce soit Miriam, FrancesGrace, Lucille. Ils sont tous sur le devant de la scène et j'ai trouvé cela super de la part de l'auteur. J'ai adoré la complicité qui existe entre Oscar et Elinor.

C'est un tome qui m'a encore une fois beaucoup plu, même si j'avoue que j'ai été dérouté par la fin. Je n'ai pas trop compris le phénomène paranormal sur les toutes dernières pages. Peut-être une explication arrivera dans le tome suivant.

ce livre a été lu dans le cadre du challenge un mot un titre 

La tulipe noir de Alexandre Dumas

 RESUME: En 1672, Guillaume d'Orange prend le pouvoir en Hollande, profitant du massacre par le peuple des frères Jean et Corneille de Witt, accusés de tractations secrètes avec la France. Accusé à tort de trahison et condamné, le jeune Cornélius van Baerle (filleul de Corneille de Witt), continue de se livrer à sa passion des tulipes en essayant de créer une tulipe noire, dont la découverte sera récompensée par un prix de la société horticole de Harlem. Cet épisode tragique de la vie politique hollandaise sert de base à l'aventure de Cornélius, qui, depuis sa prison, va connaître deux histoires d'amour : l'une avec sa tulipe noire, supplantée petit à petit par celle avec Rosa, la fille de son geôlier.


MON AVIS: Cela fait un long moment que je n'avais pas lu de Dumas. À part, les trois mousquetaires et l'inoubliable comte de monte Cristo. Plus quelques autres que je connais, je n'ai pas lu temps de Dumas que ça.

Du coup, pour le challenge un mot, un titre, je me suis dit que c'était le bon moment pour en lire un.

J'ai en tête le film "la tulipe noir" avec Alain Delon qui est un des grands pour ma part de l'acteur. Pour moi, ce film est tiré du livre. Et bien qu'elle ne fut pas ma déception quand je me suis aperçu que ce n'est pas le cas.

J'avoue que je ne sais vraiment pas comment tourner cette chronique, car finalement, j'en ai peu à en dire. Sinon que je n'ai pas aimé, ce qui ne semble pas suffisant pour publier cet avis, je vais essayer donc d'être un peu plus précise. Ce qui risque d'être difficile, vu que j'ai lu une grosse partie en diagonale et que j'avoue, j'ai même sauté des passages.


Je pensais lire un bon livre d'aventure, mais on fait connaissance avec un horticulteur qui veut créer la tulipe noire parfaite (si j'ai bien retenu le speech de l'histoire). Il finit injustement emprisonné à cause d'un voisin jaloux. Même sans avoir lu le comte de Monte Cristo, on devine le début un peu similaire.

Ce début est long et laborieux à lire et la plume de Dumas, que j'apprécie pourtant, ne m'a pas séduite ce coup-ci.


J'ai l'impression que l'auteur a fait un livre pour faire un livre (désolée M. Dumas, je vous admire beaucoup d'habitude), car en faite, il ne se passe rien dans ce livre. L'auteur nous tartine de pages pour noyer le poisson et nous faire passer la pilule. Je reconnais que la déception du début, par rapport au film, ne m'a pas aidé à aimer cette histoire, mais pour ma part, il ne se passe rien. En règle générale, j'essaye de nuancer mon avis négatif, mais habitué aux livres de l'auteur qui sont excellents, je n'arrive pas à trouver un truc de positif à cette histoire. Il y a beaucoup d'incohérence, de répétitions et le tout est plat. Les protagonistes sont dénués d'intérêt, car ils ont souvent des réactions qui te font souvent lever les yeux au ciel. Si je devais dire quand même quelque chose de positif, ce serait la façon qu'a l'auteur pour nous planter le contexte historique de la Hollande du 17e siècle et de la culture de la tulipe.


J'ai lu depuis qu'à priori, l'auteur avait écrit rapidement cette histoire en sorte de nouvelle pour être publié dans le journal "le siècle" en 1850. Cela explique peut-être cela. Pour ma part, c'est un roman vite lu, vite oublié.

Je vais me relire mon comte de Monte Cristo, cela me fera digérer celui-ci.




ce livre a été lu dans le cadre du challenge un mot, un titre

L'aigle noir de Jacques Saussey

RESUME:  Un île de rêve

Un tragique accident
Le thriller de tous les dangers

Un sorcier vaudou qui décide de fonder une obscure église loin de son Togo natal. Un homme qui meurt dans une terrible attaque de requin. Une petite fille qui se replie sur sa détresse de jour en jour. L'île de la Réunion, malgré ses paysages entre lagons turquoise et montagnes luxuriantes, n'a rien du paradis auquel Paul Kessler s'attendait. Pourtant, cet ex-commandant de police n'aspirait qu'à un peu de tranquillité jusqu'à sa rencontre, à Toulon, avec Hubert Bourdonnais.

Deux ans plus tôt, ce riche industriel a quitté son île en confiant la direction de la vanilleraie familiale à Pierre, son fils unique. Mais celui-ci est décédé dans un crash d'hélicoptère il y a peu. Et si la gendarmerie a conclu à un accident, Hubert Bourdonnais, lui, ne croit pas à cette thèse. Face à ses doutes, Kessler a alors accepté de mener l'enquête, sans imaginer qu'il serait confronté à une réalité bien sombre


MON AVIS:  C'est la première fois que je lis un livre de cet auteur. J'avais vu l'affiche avec la sortie du livre dans le métro. Autant le dire tout de suite, ce thriller est totalement immersif. Dès le début, on est captivé, cramponné aux pages, impossible à lâcher. Je l'ai lu en quatre jours, c'est dire !
En commençant cette histoire, on pourrait se demander où l'auteur veut en venir. En effet, quel est le point commun, entre un hurluberlu complètement taré et dangereux, un homme qui se fait attaqué par un requin, une petite fille qui se replie sur elle-même au point qu'elle ne communique avec pratiquement plus personne et le fils d'un industriel qui se tue dans un accident avec son hélicoptère.
Voilà le point de départ de l'histoire : avec en son centre deux intrigues, qui relient plusieurs fils, jusqu'à ce que tout se coordonnent.
Ce puzzle énigmatique prend petit à petit son sens, au fur et à mesure que l'histoire se déroule sous nos yeux. L'auteur n'a pas lésiné sur le suspens, car tout au long du livre, on se pose des questions. Où veut-il en venir, comment cela va-t-il se finir.
Il est vrai que l'auteur mène à la baguette son histoire, tel un chef d'orchestre. J'ai vraiment adoré ce thriller aux multiples rebondissements. Pas trop, juste ce qu'il faut pour planter son hameçon et nous faire passer par toutes les cases de l'émotion.
Je reconnais, par contre, que certains passages ont été un peu difficiles à lire pour moi, à cause du sujet qui est abordé.
L'auteur nous décrit aussi des paysages à couper le souffle, comme si on visitait la Réunion au côté de Paul Kessler. J'ai bien apprécié ce personnage, même si le fait qu'il soit un policier un peu torturé est un sujet classique. Il a un côté qui nous le rend vite sympathique à nos yeux de lecteur
On ne peut que salué le génie de l'auteur, quand on comprend le sens du titre qu'il a donné à son livre. Même si cela traite d'un sujet horrible, voir glauque. L'auteur a su parfaitement y mettre toute la sensibilité pour l'aborder de main de maitre. Même si les âmes sensibles devraient éviter ce livre, je ne peux que le recommander aux autres. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un thriller qui m'a autant plu et où je n'ai pas deviné le noyau 200 pages avant la fin. Je salue donc l'auteur pour m'avoir fait passer un aussi bon moment.



Ce livre a été lu dans le cadre du challenge un mot un titre 

lundi 10 avril 2023

Travail soigné de Pierre Lemaitre

 RESUME: "Il y a eu meurtre à Courbevoie…". Message bien laconique pour un crime aussi épouvantable. Camille Verhoeven comprend très vite que dans cette affaire les explications rationnelles seront inopérantes. Et il a raison. Parce que les crimes illogiques, horribles, gratuits, vont se succéder, que la presse va très vite se déchaîner contre la " méthode Verhoeven ", que le juge Deschamps, le Parquet, le ministre lui-même, n'auront de cesse de le dessaisir de l'affaire pour manquements à la discipline. Et parce que Camille Verhoeven va formuler une hypothèse… à laquelle personne ne veut croire. Une hypothèse hors normes. Camille a beau y être habitué, ça agace. Et il va bientôt se retrouver seul face à un assassin qui semble avoir tout compris, tout prévu, tout manipulé. Jusqu'au moindre détail. Jusqu'à la vie même de Camille qui n'échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser dans les règles de l'art.


MON AVIS: Je n'avais jamais rien lu de cet auteur. J'ai Sacrifice depuis une éternité et j'ai lu qu'il fallait avoir lu celui-ci pour apprécier et comprendre l'autre. Du coup, j'ai mis un temps fou avant de me les procurer.

On peut dire que l'auteur nous plonge littéralement dans l'ambiance dès les premières pages. On assiste à la découverte d'une scène de crime plutôt sanglant et avec luxe de détails. De quoi faire une grimace de dégout ou pour les plus sensibles, de rapidement passer le passage.

A priori, ce n'est pas une nouveauté qu'un serial killer s'inspire de livre policier pour reproduire ses meurtres. Personnellement, c'est la 1ʳᵉ fois que je lis ce cas de figure.

L'histoire qui vaut son pesant de cacahouètes est quand même assez glauque, il faut bien le dire, mais moi cela ne m'a pas dérangé. L'univers est très immersif et la plume de l'auteur, un régal à lire. Je l'ai fini en quatre jours, c'est dire si j'étais à fond dedans. On dévore ce livre de bout en bout et on ne loupe pas une ligne, tellement on est happé.

L'auteur nous décrit le tueur avec sa façon de penser en puisant dans la littérature policière et c'est assez drôle de voir des références à des livres que l'on a déjà lus. Je pense notamment aux livres de James Ellroy et Michael Connelly.

Le personnage de Camille est fort intéressant, par son physique assez atypique. Et au vu de la description qu'en fait l'auteur, nous n'avons aucun mal à nous l'imaginer. Les autres personnages qui entourent Camille ne sont pas en reste sur les détails.

On peut dire que Pierre Lemaitre nous manipule et que l'on s'en délecte, car les choses ne sont jamais ce qu'elle semble être.

Comme je l'ai dit plus haut, la plume de l'auteur nous immerge complètement et le reste n'a que peu d'importance, du moment que l'on peut avancer dans l'histoire. Je lisais en marchant dans la rue, tellement je voulais savoir la suite.

Il faut savoir par contre que si la résolution sur l'identité du tueur n'est pas si difficile à trouver, ce n'est pas la primeur de ce bouquin. Il est plus dans la construction, dans l'imagination de l'histoire et dans le nœud de l'intrigue qui apporte toute une série de vrais et faux-semblant, pas si simple à dénouer.

En conclusion, une très bonne intrigue qui m'a fait passer un excellent moment. Je vais vite me plonger dans la suite, pour continuer à suivre les aventures de Camille.







Livre lu pour le challenge du LPDA sur livraadict

dimanche 9 avril 2023

Sortie 43 de Limousheels

                                SERVICE PRESSE


RESUME: Corrèze, fin de l’été 2015.

Une voiture explose au pied d’un barrage, libérant l’eau et neuf cadavres inconnus. Mais ce n’est qu’un début, les drames et les ennuis s’accumulent sur les escarpins de Sylvie Lachan, la nouvelle préfète. Terroristes surarmés, trafiquants imaginatifs, élus avides, magistrats ambitieux, fonctionnaires cupides, avions furtifs, pilotes expérimentés, ovnis nocturnes.
Une pelote de fils emmêlés, soudés par ce qui fait tourner le monde : l’argent, le pouvoir et le sexe.
Sylvie ne va pas hésiter à plonger dans ce tourbillon d’actions et d’émotions. Avec humour et glamour, cœur et curiosité. Du fond des denses forêts limousines jusque dans les airs, des visites présidentielles à un château du XVe siècle, des kalachnikovs aux émois amoureux.

MON AVIS: Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en lisant ce livre, on ne se sait pas à quoi s'attendre. On fait la connaissance de Sylvie, qui vient d'être élue préfète dans sa Corrèze natale.
En prenant son temps pour poser les bases de son histoire, l'auteur nous plonge dans un polar haut en couleur au côté de son personnage Sylvie, préfète de son état. Ce personnage n'a pas froid aux yeux. Tout en elle inspire le glamour, le féminin avec un grand F. Féminine jusqu'au bout des escarpins, elle l'est assurément. Et cela ne l'empêche pas de savoir courir, d'exercé son job avec dextérité et de magner le pistolet comme un flic.
Elle en impose, il faut bien le dire. J'ai beaucoup apprécié le personnage qui est éclatant de vie avec un humour très second degré.
L'histoire en elle-même m'a bien plu, bien que j'aie été un peu perdu sur le début. Les nombreuses répétitions qui jalonnent l'entrée en matière du récit, sur les réactions des personnages qui sont présentées, m'ont fait un peu pédalé dans la semoule.
Mais passé ce moment de vide, je suis rentré dans l'histoire. L'action y est omniprésente et une fois habitué, passe sans souci d'un endroit à un autre, d'un personnage à un autre au fur et à mesure de la lecture.
Par contre, j'avoue que ce qui m'a moins plu, ce sont les scènes de sexe qui peuplent l'histoire et sont étalées sur plusieurs pages. Pas que je sois prude, mais j'avoue que je ne suis pas très friande de ses descriptions osées dans un roman policier. Sur quelques lignes, oui, mais là, j'ai trouvé que cela faisait peut-être un peu trop. Il est vrai que ce n'est pas trop ma tasse de thé, même si en fait, il n'y a rien de choquant.
Pour conclure, une intrigue bien ficelée, une enquête que l'on prend plaisir à suivre avec un personnage principal qui en impose, juché sur une paire de talon haut et qui n'est pas flic, assez rare pour le souligné. Une atmosphère haut en couleur avec un brin d'humour, cela s'appelle un bon roman, même si certains points m'ont un fait un peu lire en diagonale.



Je remercie l'auteure pour sa confiance et pour m'avoir fait découvrir son livre.